Le nouveau drame captivant de Netflix, intitulé Kaléidoscope, se présente sous la forme d’un thriller de braquage incontournable, agrémenté d’une touche singulière. En effet, ce qui le distingue des autres thrillers de ce genre est l’ordre varié dans lequel chaque téléspectateur peut découvrir la saison. D’une part, la première saison de Kaléidoscope se compose de huit épisodes. En conséquence, chaque spectateur visionne les sept premiers épisodes dans un ordre différent, créant ainsi une expérience de visionnage unique. Chaque épisode, quant à lui, se déroule avant ou après le célèbre braquage, révélant différents éléments de l’intrigue avant que le grand coup ne soit enfin révélé. Ce concept novateur offre une profondeur inattendue au récit et incite les téléspectateurs à se plonger dans l’univers complexe et riche en histoire de cette série, qui saura captiver et surprendre son public.
Les titres des épisodes sont des couleurs, pas des chiffres
Giancarlo Esposito, qui incarne le personnage principal Leo Pap, a pleinement soutenu l’idée d’afficher les épisodes de Kaléidoscope dans un ordre varié pour chaque utilisateur de Netflix. En effet, plutôt que d’utiliser des chiffres pour identifier les épisodes, chaque script a été codé par couleur. Ainsi, les titres des épisodes portent des noms de couleurs, ce qui reflète une volonté de briser les conventions habituelles de la narration.
Esposito a affirmé : « L’idée d’ordonner les choses est ancrée en nous en tant qu’êtres humains. Nous avons progressé ainsi depuis longtemps. Les étiquettes et l’ordre sont des éléments auxquels nous sommes connectés dans nos vies. Mais que se passerait-il s’il n’y avait pas d’étiquettes ? Que se passerait-il si tout se déroulait simultanément ? » Cette réflexion ouvre des pistes de questionnements fascinants sur la nature de la perception et le récit non linéaire.
Les acteurs ont également exploré les scripts en profondeur
Chaque épisode de « Kaléidoscope » est centré sur un personnage différent, et en conséquence, le casting a reçu en premier lieu l’épisode qui leur était le plus pertinent. Pour les acteurs Elbay et Gabrielle, il s’agissait des épisodes « Rouge » et « Jaune », tandis que Courtney a d’abord eu accès à l’épisode « Pink ». Cette méthode s’est avérée bénéfique car elle a permis à Judy, incarnée par Elbay, et à Bob, interprété par Courtney, de bénéficier d’un alignement narratif, rendant l’ensemble plus cohérent. Elbay a exprimé au cours d’une rencontre avec le créateur Eric Garcia, l’importance de lire tous les épisodes avant de jouer son personnage. En effet, cela lui a offert une perspective enrichie qui aurait été différente si elle avait commencé sa lecture par un autre épisode.
Le couple qui commet des crimes ensemble renforce leur complicité
Les personnages Bob et Judy, qui sont mariés dans la série, présentent une dynamique de jeunes mariés joyeux, et leur implication dans des activités criminelles ne fait qu’accroître leur passion. Elbay a souligné que leur camaraderie et leur affection sont particulièrement évidentes tout au long des épisodes. Pour sa part, Courtney a affirmé que la nature ludique de leur relation explique en grande partie pourquoi ils sont ensemble, laissant penser qu’ils savent apprécier la vie. Cette interaction passionnée entre les personnages est un élément clé qui contribue à la légèreté de la série malgré les enjeux dramatiques.
Giancarlo Esposito a conçu le look de son personnage Leo
Pour l’acteur Giancarlo Esposito, l’importance de la garde-robe dans la construction de son personnage ne saurait être sous-estimée. Dans ses précédents rôles, comme Gus Fring dans « Breaking Bad », il s’est appuyé sur des vêtements soigneusement choisis pour entrer dans la peau de son personnage. En se glissant dans le rôle de Leo, il a opté pour une représentation d’homme ordinaire, avec un style vestimentaire accessible au quotidien, éloigné des marques luxueuses. Esposito a exprimé son désir de rendre Leo identifiable et authentique dans son mode de vie. Ainsi, il a délibérément choisi un style vestimentaire qui reflétait cette simplicité, faisant de ce personnage un homme qui se fond dans la masse pour mieux agir en toute discrétion.
Rosaline Elbay a littéralement mis le feu à la scène
Dans le rôle de Judy, Elbay incarne une spécialiste en chimie. Un des moments clés de son personnage implique l’utilisation de pyrotechnie lors d’un braquage. Elbay a été formée à l’utilisation d’un chalumeau par des pompiers, et elle a même reçu des félicitations pour sa performance. Lors d’une scène marquante de « Kaléidoscope », elle a dû mettre le feu à une table, un défi qu’elle a relevé avec brio. Courtney a également souligné les compétences exceptionnelles d’Elbay, affirmant qu’elle a géré la situation avec assurance sans causer d’accidents indésirables sur le plateau de tournage.
Jai Courtney a acquis des compétences en vol de coffre-fort
Dans la série, Bob est le spécialiste du crochetage de coffres-forts, et pour son rôle, Jai Courtney a suivi une formation poussée. Bien qu’il n’ait pas l’intention de commettre de crimes dans la vie réelle, il a plaisanté en disant qu’il pourrait le faire avec les compétences acquises. Le processus de crochetage a été décrit comme simple avec certaines mécaniques, exigeant une sensibilité particulière. La formation lui a permis de saisir les subtilités requises pour maitriser cette compétence, démontrant une profondeur inédite à son personnage tout en ajoutant un aspect intrigant à la série.
Tati Gabrielle a puisé dans l’expérience de sa propre mère pour son rôle
L’actrice Tati Gabrielle a mentionné que des révélations sur la relation de son personnage, Hannah, avec le braquage apparaîtront à travers les épisodes. Au départ, Hannah recherche une figure paternelle dans Salas, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à son développement. Gabrielle a partagé qu’elle s’était inspirée de sa mère adoptive pour façonner son personnage, réfléchissant à ce que cela signifie grandir sans ses propres parents tout en recherchait un sens au sein d’une nouvelle famille. Ce bagage personnel a enrichi son interprétation et a mis en lumière les luttes d’Hannah alors qu’elle cherche à se réconcilier avec son passé tout en luttant pour la rédemption.
Giancarlo Esposito a failli manquer « Kaléidoscope » en raison de son engagement dans « Tu ferais mieux d’appeler Saul »
Le tournage de « Kaléidoscope » a coïncidé avec la fin de « Tu ferais mieux d’appeler Saul » pour l’acteur Giancarlo Esposito. Initialement, un retard dû à des problèmes de santé rencontrés par l’acteur principal Bob Odenkirk aurait pu compromettre sa participation à la nouvelle série. Cependant, une fois Odenkirk rétabli, l’équipe de « Saul » a trouvé un moyen de permettre à Esposito de rejoindre le tournage de « Kaléidoscope ». Esposito a cité le timing comme un facteur crucial, mettant en avant la chance de pouvoir s’engager dans ce nouveau projet tout en terminant un rôle emblématique.
Les défis de la production d’une série non linéaire
La série « Kaléidoscope » utilise une structure narrative atypique pour approfondir le développement des personnages. En s’éloignant d’une narration classique, elle permet une exploration des relations sous un nouvel angle, rendant chaque épisode une pièce unique d’un puzzle complexe qui doit être assemblé par le spectateur. Cela souligne également l’importance des interactions entre les personnages, et comment leurs relations et leurs choix dépendent des événements narrés. Chaque personnage ajoute une nuance à l’ensemble, renforçant l’intrigue tout en maintenant un niveau élevé de tension dramatique.
Produire une série où les événements ne suivent pas une chronologie claire pose plusieurs défis aux scénaristes et à l’équipe de production. D’abord, il y a la complexité de maintenir la continuité des histoires et d’assurer que les événements se croisent de manière logique. Ensuite, les acteurs doivent ajuster leur jeu en fonction de cette narration débridée, ce qui les pousse à explorer leurs personnages sous différents angles. Cette méthode de narration, bien que difficile, offre également aux créateurs l’opportunité d’expérimenter et d’offrir une expérience de visionnage authentiquement immersive, captivant le public au-delà des attentes habituelles.
Dans « Kaléidoscope », chaque bloc de narration s’imbrique minutieusement pour former une histoire attrayante au fil des épisodes, offrant ainsi un regard audacieux sur la structure des récits contemporains.